Farms: L'histoire de l'Afrique: Nos ancètres de la vallée du Nil aux empires et royaumes médiévaux.
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La civilisation égypto-nubienne
Comments
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bonjour ta le film de Eddie Murphy et la belle Limaan j'aimerai bien le voir
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LA PATHÉTIQUE FALSIFICATION DES ÉCRITS GRECS MIS A NU:
VOIR COMMENTAIRE ET IMAGES (Dans l'ordre) DE L'ALBUM DE MA PAGE FACEBOOK:
https://www.facebook.com/media/set/?set=a.525893810920406.1073741833.438130726363382&type=1 -
Bravo scribe Neko Uriah :D , super vidéo !!
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Cette vidéo est un chef d'oeuvre. Merci
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ORIGINE DES ANCIENS EGYPTIENS:
La théorie eurocentriste de l'origine eurasiatique est une théorie fumeuse. Les "égyptiens" étaient originaire dAfrique. Je ne rajouterai pas Noire a Afrique parceque l'Afrique a toujours été noire. Meme si depuis la préhistoire des peuples famélique originaire d'eurasie sont venus s'instaler au sahara qui était très fertile a une époque préhistorique. Ces peuples eurasiatiques intrus étaient tres minoritaire comme ils le sont jusqu'aujourd'hui d'ailleur. Au sujet de la population noire largement dominate en afrique du Nord , voici ce qu'écrivait D.A OLDEROGGE membre de l'académie des Science de l'URSS:
JE CITE:
«Le problème du peuplement initial du Sahara a été particulièrement contreversé. Mais l'étude de l'art rupestre ne laisse aucun doute à cet égard: la population noire dominait dans le secteur... (on est d'accord :D)
En Égypte, dans les documents et sur les monuments de l'Ancien Empire, il est fait état des Libyens Tamehu à peau claire et aux yeux bleus, mais aussi des peuples Tehenou à peau plus sombre.»
(D.A OLDEROGGE. UNESCO , Méthodologie et préhistoire africaine, Histoire général de l'Afrique , Volume 1 , Chapitre 11).
Je pourai encore apporté des faits sur les Libyens noirs , les premiers Libyens , mais continuons.
Toujours au sujet de la population dominane en Afrique du nord .
Dans la province de Constantine au nord de l'Algérie (Pas loin de la Kabylie quand meme) l'archéologue francais FURON RAYMOND affirme que :
JE CITE:
«dans la province de Constantine on a trouvé 5 gisements fossiles ou l'on signale quelques négroides offrant des affinités avec les nubiens de la haute Egypte »
(FURON RAYMOND , Manuel D'archéologie Prehistorique , 1943 , p 178).
Donc il faut savoir que la population caucasoides qui peuple actuelement l'Afrique du nord, est une population étrangère originaire d'eurasie. Ce n'est que récement dans l'histoire que ces étrangers ont dominé en Afrique du Nord. Pendant longtemps ils étaient très minoritaire.
Ce qu'il faut savoir d'entrée c'est que les anciens égyptiens conssidéraient l'afrique comme leur terre d'origine et une terre sacré. Ils appelaient le pays de Kush , la terre du dieu (Ta Neter) ou encore la terre des dieux (Ta-Netjru)....
Ce qui malheureusement pour les réveurs n'était pas le cas de l'eurasie...
Encore des faits que ne peuvent nier les égyptologues eurasiatique caucasoide intrus...
Ils l'ont d'ailleur eux mêmes avoué.
L'égyptologue de référence , Sir William Matthew Flinder Petrie écrivait.
- «Le Pays de Punt était sacré pour les égyptiens en tant que source de leur race...» (Petrie , La fondation de l’Égypte,) B|
L'historien Richard Pankhurst écrivait :
-«Les égyptiens nommaient le Pays de Punt -Ta-Netjru, signifiant le pays des dieux et le considéraient comme leur patrie d'origine...»
(Richard Pankhurst , Les frontières de l’Éthiopie , 1997)
Budje a lui meme avoué que ce lien entre les Kemtiou (noirs) et les Kushite (noirs) était un lien de parenté. Et les tensions qu'il y'avait entre ses deux peuples frère bien que parfois rivaux n'éffaçait en rien cette parenté. A ce sujet voci ce qu'écrivait Pédrals:
-«Notant à Semma que le temple de Ti-Raka a été dédié par ce roi aux manes du pharaon Osorta-Son III auquel il s'adresse comme un père divin, Budge exprime l'avis que les rois Éthiopiens locaux conssidéraient les conquérants égyptiens des origines comme leurs ancètres...»
(Pédrals, pp18-19.) - «Toutefois Budje fait état de ce que les Égyptiens entretenaient la conviction d'etre unis par des liens étroits au peuple du Pays de Punt , cet-à-dire, toute proportion chronologique gardée, l'actuelle Ethiopie...
Il note enfin que les habitants dudit pays de Punt avaient été décrits comme portant dès une période reculée, au temps de la Reine Hat Shep Set , cette barbe tressée si particulière qu'on voit orner le visage des dieux sur toutes les figuration égyptiennes...»
(Pédrals, pp18-19.)
L’égyptologue Jean LECLANT (mort en 2011) , l’un des plus grand égyptologue francais de son temps et de renommée international , Professeur au célèbre Collège de France , un des experts internationaux présent au fameux Colloque du Caire de 1974 , ETC ETC (CV trop long...)
écrivait cessi dans l’article intitulé «Enquète de POUNT» de la revue mensuelle «Archéologia»:
JE CITE:
«Si, tout au cours des siècles, les anciens égyptiens ont continué à utiliser constamment l’encens, n’est-ce pas, n’est-ce pas que leur civilisation s’est formée dans un milieu ou celui-ci était familier ? Au long des millénaires aussi, les prètres se revetent de peaux de guépards ; c’est également la tenue du fils qui, lors des rites funéraires, rend hommage à son père. Une des divinités majeures des anciens égyptiens, le dieu Thoth, prend souvent la forme du babouin ; or, guépards et babouins sont totalement absents de la basse Vallée du Nil (cet a dire le nord en égyptologie) des temps historiques. Indice supplémentaire pour chercher à la civilisation égyptienne des origine AFRICAINE (et non eurasiatique !!) , AU SUD ( donc ni en Afrique du nord , ni au delta !!!) , DANS LA DIRECTION MEME DE POUNT ( l’actuel Ethiopie-Somalie !!!!)...»
(LECLANT Jean , « Navigation: A la quete de Pount» , Archéologia, juillet 1976, p 40)
Une fois encore lorsqu'on évoque l'origine des anciens égyptiens , le Pays de Pount revient encore et encore.
Les Kemtiou étaient originaire du sud de l'Afrique.
Enfin bref l'égypte pharaonique caucasoide est un mirage.
D'ailleur "égyptien" ne signifie rien en langue pharaonique. Ils se sont eux meme appelé les KEMTIOU (Les noirs) dans l'Hymne a Sésostris III... :D
Tous ces faits contredisent l'idée d'une population originaire d'eurasie qui aurait soit
disant pénétré l'Afrique par l'Hysme de Suez. N'importe qui peut voir
que la theorie de l'origine eurasiatique ne tient absolument pas
la route. Il s'agit d'une théorie tout simplement eurocentriste qui veut
enlever Kémèt aux noirs.
Et la je n'ai meme pas évoqué les traveaux d'Amelineau sur les noirs Anu , ainsi que les traveaux de Bruce William sur le cimetière L appartenant au groupe A (Nubiens) , ou encore la découverte de la momie noire de Uan Muhugiag en Libye , datant de 5500 (donc de loin antérieur a la civilisation pharaonique) momifié 1000 avant la pratique réel de la momification en égypte. Elle est la plus vieille momie découverte en Afrique.
Le Dr Joann Flechter, égyptologue et experte en momification dira:
« C’est une forme de momification vraiment sophistiquée. La momie noire est de façon évidente le superbe résultat d’un art très poussé de ce procédé».
Et l'autre fait concernant la momie noire de Uan Muhugiag ,est que les cultures identique a celle de la momie n'ont été trouvé qu'en Afrique au sein d'une population de culture tres sophistiqué , originaire du centre de l'Afrique et qui s'était instaler sur un téritoire plus vaste que l'europe.
Un territoire englobant le Mali , l'Algérie, la Libye, le Niger , le Tchad ,le Soudan , et le nord de l'Egypte. Aucune culture similaire a la population de Uan Muhugiag n'a été trouvé en eurasie; AUCUNE ; NADA , ZERO !!!
Tous cela est tres bien expliqué dans la vidéo sur la momie noire de Uan Muhugiag.
Bref meme les pratiques tres développé que l'on observait en égypte n'étaient qu'une continuité de ce que l'on faisait déja dans la population noire. Nul part en eurasie on observe des liens aussi étroits. Croire en une origine eurasiatique n'est qu'un mirage qui rassure...
Voici la réalité qui dérange: https://www.facebook.com/438130726363382/photos/pb.438130726363382.-2207520000.1448805391./518623971647390/?type=3&theater -
GENETIQUE:
Les études génétique du CNRS menée par Béatrix MIDANT REYNES dans le but d’identifier les populations d’origine de l’égypte ancienne , éffectué sur le site prédynastique égyptien d’Adaima prouvent une fois encore que depuis leur orgine les egyptiens sont des noirs. L’Antropologue Eric CRUBEZY de l’université Paul Sabatier de Toulouse a étudié les sépultures de la nécropole du site prédynastique d'Adaima. Plus de 500 corp y ont été inhumés. La première occupation de ce site remonte a 3700 ans avant notre ère , donc concerne bien les population de l’égypte prédynastique. Les populations d’origine de kemet. Eric CRUBEZY et deux de ces collaborateur , (parmis lequelle un qui dirige le laboratoire d’antropologie moléculaire de Strasbourg) , on écrit un arcticle dans la revue scientifique «La recherche» .
Et voici ce qu’ils disent au sujet des corps des populations prédysnastique qu’ils ont étudié. : JE CITE
«Ces deux hommes adultes, inhumés ensemble dans la nécropole d’Adaïma en Egypte, 3700 ans avant notre ère, étaient frères ou cousins, selon l’analyse de leur ADN. Celui-ci s’apparente aussi à des populations d’origine sub-saharienne, ce qui conforte des éléments morphologiques et épidémiologiques concernant l’ENSEMBLE de la population»
(CF. Eric Crubery, Christine Keyser et Bertrand Ludes, Les surprises de l'ADN ancien, la recherche, mai 2002, n° 353, Page 46 ou encore : Adaïma II - LA NECROPOLE PREDYNASTIQUE ERIC CRUBEZY , THIERRY JANIN, BEATRIX MIDANT REYNES IF 887, FIFAO 47, 2002).
La Période la plus ancienne de la Nécropole d’Adaima corespond a la culture prédynastique égyptienne de Nagada IC (vers 3600 av. notre ère) ,et la période la plus récente au Nagada IIIC (vers 2900 av. notre ère) !!!!! Or vers 2900 avant notre ère on est déja dans la période historique. On est déja dans l’égypte entant que Pays unifié !!!! Nagada IIIC est la période Nagada la plus évolué. Cette période est d'ailleur contemporaine à la période dynastique.
La population égyptienne entéré dans cette Nécropole regroupe donc des égyptiens de l'époque prédynastique et dynastique. De la période prédynastique Nagada IC (vers 3600 av. notre ère) a la période dynastique Nagada IIIC (vers 2900 av. notre ère).
Donc la population noire entéré (environs 1000 corps) dans la Nécropole d’Adaima est non seulement constituée des égyptiens précurseurs direct (pour une partie) mais aussi des égyptiens contemporains (pour l’autre partie) de l’égypte pharaonique.
https://www.facebook.com/438130726363382/photos/a.529397297236724.1073741836.438130726363382/529400537236400/?type=3&theater
D'autres études génétique révèlent la vérité sur les anciens égyptiens.
L'un des plus compétent archéo-généticien mondial, le suédois Svanté Paabo de l'université d'Uppsala en Suède, directeur du célèbre Département de Génétique à l'Institut Max Planck d'anthropologie évolutionniste... , gagnant du prix "Gottfried Wilhelm Leibniz" la plus haute distinction scientifique allemande... , il a pris le temps d'étudier l'ADN d'un prince égyptien momifié à l'époque de Ptolémée 1er.
Il a prélevé sur le mollet gauche de la momie classée sous le numéro 721 au musée de Berlin, quelques cellules épidermiques qui ont été analysées. Puis en 1986, c'est autour du foie embaumé d'un prêtre mort il y a 4000 ans d'être analysé. L'origine africaine des Egyptiens n'a pas été remise en question par ces analyses. (Cf. Ross Philipp, Des fossiles éloquents, revue "Pour la science", juillet 1992, n° 177, Page 52-58).
Ainsi, à propos toujours des travaux du professeur Svanté Paabo, le journal "l'Express" du 5/12/1991, dans un article consacré aux gènes fossiles, révèle :
«D'autres recherches sont en cours qui pourraient notamment confirmer l'hypothèse lancée il y a quelques mois par des biologistes américains : la civilisation des pharaons aurait été bâtie par des descendants de populations venues d'Afrique noire». (Gilbert CHARLES, "Les gènes fossiles du Dr PÄÄBO", L'Express, 5/12/1991, pp. 104-106).
Ces biologistes américains sont entre autre, le microbiologiste Scott Woodward de la Brigham Young Université. Il s'intéresse aux pharaons de la 18ème dynastie. (Cf. scandale chez les pharaons, Québec science, février 2000, Page 39-43). -
KUSH PLUS ANCIEN QU'OSIRIS:
Concernant l'antériorité de la civilisation de Kush sur celle d'Osiris de Kemèt (Kemet = Pays Noir = nom ancien de l'égypte) , voici quelque faits parmis tant d'autre:
Il s'agit du Cimetière L appartenant au groupe A. Et dans lequel on a trouvé des tombes royales appartenant a des rois ayant déja des coutumes "egyptienne" des siècles avant le roi scorpion et les premiers rois égyptiens prédynastique connus !!! Il s'agit aussi des traveaux de Jacques Labeyrie , ancien directeur du Centre des faibles radioactivités du CEA-CNRS, à Gif-sur-Yvette , qui confirment les dires des éthiopiens a Diodore de Sicile, au sujet du nord de l'égypte immergé et donc depuis l'origine sépparé de la zonne méditéranéenne...
Mais avant ,comme je vous l'ai déja fait savoir sur mon autre commentaire (avec des sources indiscutable) ,la Nubie incluait a l'origine les territoires de Louxor et Karnak, d'Hierakonpolis , d'El Kab , de Nekhen ,d'Edfou , d'Asouan , d'Elephantine , d'Abou Simbel, ETC ETC HAHA Il ne s’agissait meme pas de ce qu’on appel aujourd’hui l’égypte. Et ces frontières s'étendait jusqu'a loin au sud du continent. La Nubie était un vaste territoire organisé (un empire) et que les noirs égyptiens quiteront pour aller construire la civilisation égyptienne avec a leur tete Mitsraim le premier égyptien et leur premier roi qu'ils diviniseront en Osiris.
La civilisation égyptienne est culturelement originaire de la civilisation de Kush.
On peux sans problème parler de civilisation égypto-Kushite.
Sauf que c'est l'égypte qui a été influancé par Kush et non l'inverse.
En sachant ça on se rappel du passage de Diodore de Cisile ou il dit que, JE CITE
« Les Ethiopiens disent que les Egyptiens sont une de leurs colonies qui fut menée en Egypte par Osiris. Ils prétendent même que ce pays n’était au commencement du monde qu’une mer, mais que le Nil, entraînant dans ses crues beaucoup de limon d’Ethiopie, l’avait enfin comblé et en avait fait une partie du continent... Ils ajoutent que les Egyptiens tiennent d’eux, comme de leurs auteurs et de leurs ancêtres , la plus grande partie de leurs lois.». (Diodore, Histoire universelle, Livre III.)
Les dires des éthiopiens au sujet du nord de l'égypte immergé ainsi que sur l'héritage culturel ont depuis longtemps été prouvé par les traveaux Jacques Labeyrie et par ceux de Bruce William. Pour les traveaux de Jacques Labeyrie mon commentaire étant trop long j'ai cité ces traveaux dans la reponse a ce commentaire.
Maintenant au sujet du cimetière L découvert par l'égyptologue Bruce William:
Le 10 mars 1980, la Campagne internationale que l'Unesco a conduite pendant
vingt ans pour sauver les trésors de la Nubie menacés d'engloutissement par la construction du Haut Barrage d'Assouan est arrivé officiellement à son terme. Cette campagne regroupait les chercheurs du monde entier. Pour souligner l'importance de cet événement, le "Courrier de l'Unesco" romput avec ses habitudes en publiant dès février-mars de cette année un numéro double entièrement consacré à cet exemple sans précédent de coopération internationale. Ce numéro spécial a été préparé avec la précieuse collaboration d'Abdel Moneim El Sawi, le Rédacteur responsable de l'édition arabe du "Courrier de /'Unesco", qui, comme Sous-secrétaire d'Etat, puis comme Ministre de la Culture du gouvernement égyptien, fut l'un des premiers à promouvoir et organiser la campagne internationale.
Maintenant je vais cité BRUCE WILLIAM l’égyptologue qui a participé a cette célèbre fouille et qui était a la tete de l’équipe d’archéologues qui ont découvert le cimetière L appatenant au groupe A. IL DONNE LE RESUME DE SES DECOUVERTES DANS LE CELEBRE COURRIER DE L’UNESCO DE FEVRIER/MARS 1980.
OUVREZ GRAND LES YEUX .
JE CITE:
« Les plus grandes tombes du groupe A jamais découvertes en Nubie:
En janvier 1964, des membres de l'expédition découvrirent un cimetière de tombes du groupe A bien plus grandes que celles qu'on avait trouvées jusque-là en Nubie. Les sépultures avaient été pillées et incendiées, mais les fragments de poterie et d'objets divers sont si nombreux, si variés et d'un tel intérêt (certains sont absolument uniques) que ces tombes auraient été considérées comme des tombes royales si elles avaient été découvertes dans un cimetière prédynastique au nord de la première cataracte ou s'il était apparu qu'elles d'ataient d'une période beaucoup plus récente.
Le témoignage d'un brûle-parfums:
Or les symboles et insignes trouvés dans ces tombes donnaient à penser que cette royauté était de type égyptien. Avant cette découverte, les preuves de l'existence, à la même époque, de rois en Egypte ne remontaient qu'à deux ou trois générations avant le début de la première dynastie (vers 3100 avant J.-C); quelques façades de palais représentées sur des poteries faisaient reculer nos connaissances d'une ou deux générations encore dans le passé. En rapprochant ces témoignages de listes, d'annales et de légendes postérieures, les spécialistes avaient pu établir un tableau théorique de l'Egypte préhistorique. Mais nul vestige royal n'avait jusque-là été retrouvé qui corroborât clairement l'analyse de ces éléments discontinus.
Les tombes du cimetière L, à Koustoul, ont livré deux séries d'objets qui confirment leur caractère royal et devraient faire progresser notre connaissance imparfaite de cette période: un ensemble de brûle-parfums décorés et d'objets cylindriques en grès ou faits d'un curieux mélange d'argile et de minéraux, parfois ornés de motifs sculptés. L'un des brûle-parfums, celui de Koustoul, particulièrement volumineux, est finement travaillé en une sorte d'intaille rappelant les dessins rupestres de la vallée du Nil et des déserts avoisinants. Il avait été gravement endommagé par les pilleurs de tombes; si l'on pouvait encore distinguer sans difficulté une file de trois bateaux arrivant devant un palais, deux des trois passagers de marque étaient fort abîmés. Mais, à la lumière du caractère incontestablement royal du cimetière, la restauration à effectuer devenait évidente. Le premier navire transporte un prisonnier enchaîné et son gardien jusqu'au lieu du sacrifice, devant la façade du palais. Dans le deuxième se tient un roi, que désignent la couronne blanche de la Haute Egypte et le faucon Horus. Le souverain assis sur son trône et le faucon perché sur la façade d'un palais portant son nom sont une représentation typique des premières dynasties égyptiennes.
La première représentation d'un événement historique:
Le second groupe d'objets qui confirme la réalité historique des rois enterrés dans le cimetière L est une série de vases peints représentant des événements réels ou prétendus tels. Sur l'une des pièces, un oiseau attaque un cartouche où figurent deux lignes diagonales, symbole d'Hiérakonpolis, la plus vénérée des anciennes capitales de la Haute Egypte. Ce rappel d'un conflit est la première mention de cette ville, la plus ancienne référence à une entité politique en Egypte, et très probablement le plus ancien événement historique consigné. Le vase le plus important est une coupe jadis décorée de quatre groupes de girafes encadrés de palmiers. Deux scènes seulement subsistent: sur l'une d'elles, on voit une plante qui, bien que de forme bizarre, est sans aucun doute le symbole de la Haute Egypte. Là encore, nous avons la première mention de la Haute Egypte en tant qu'entité politique. Ces nouvelles pièces aideront à dater quelques monuments d'Egypte où il est fait allusion a des événements de cette époque "préhistorique". Ils permettront également, avec le brûle-parfums de Koustoul, d'identifier d'autres objets et un monument déjà connus en Nubie comme appartenant aux pharaons qui unifièrent la région politiquement et lui donnèrent une identité culturelle.
La Nubie du groupe A, Etat unifié:
Grâce au témoignage fourni par le cimetière L, la période qui précède juste la première dynastie devient, pour la première fois, une époque historique.
Un fait étonnant se dégage, absolument contraire à toutes les idées antérieures sur la question : pendant neuf générations au moins, de 3500-3400 à 3200-3100 avant J.-C, la Nubie du groupe A fut un Etat unifié, possédant tous les attributs d'une
civilisation un gouvernement, un pharaon, des fonctionnaires, une religion officielle, une écriture et des monuments un Etat assez fort pour unir des peuples qui n'étaient pas de même origine. C'est ainsi que les habitants du Ta-Seti, "Le Pays de l'Arc", nom par lequel les anciens Egyptiens désignaient la Nubie, participèrent pleinement et sur un plan d'égalité que personne n'avait jamais soupçonné, à l'irrésistible essor de la civilisation des rives du Nil.» FIN DE CITATION